Cuprins
- CHAPITRE 1
- Les dépenses publiques
- CHAPITRE 2
- Notions générales. Classification
- 2.1 Classification classique
- 2.2 Classification administrative
- 2.3 Classification politique
- 2.4 Classification financière
- CHAPITRE 3
- L’inflation
- 3.1 Les causes économiques de l’inflation
- 3.2 Les conséquences de l’inflation
- 3.3 L’inflation et la dette
- 3.4 L’inflation et la friction
- CHAPITRE 4
- Le déséquilibre financier de la Roumanie
- 4.1 Les coordonnées de la réforme budgétaire
- 4.2 Le déséquilibre financier public
- CHAPITRE 5
- L’effet d’ Haavelmo
- II Etude de Cas
- • Le déficit budgétaire
- • L’inflation
- • Le chômage
- • Perspectives
- III Conclusion
- IV Bibliographie
Extras din proiect
Introduction
Quelles ont été les conséquences de la révolution de 1989 ? Pourquoi les dépenses publiques ? La période de transition a apporté combien de modifications ? Qui a été affecté principalement ?
Le processus de transition en Roumanie se heurte toujours à ses difficultés, ce qui explique par l’absence d’approche globale des réformes. Après l’échec du plan de stabilisation de 1997, la Roumanie a connu une deuxième période de forte récession liée à la transition, le PIB diminuant de plus de 12% en trois années consécutives et l’inflation restant bien supérieure à celle des autres pays en transition d’Europe centrale et orientale. Les privatisations et les restructurations économiques ont également pris du retard.
L’évolution des charges publiques a été déterminée par le facteur politique, car elles n’ont été pas bien gérées; de même elles ont augmentées de manière continuelle dans la même mesure que les revenus et c’est pour cela qu’il y a à travers de tous les années des déficits budgétaires. De cette façon peut-on souligner le taux d’intérêt considérablement élevé, le niveau de vie du peuple roumain plus bas et aussi le fait qu’on a assisté à un déséquilibre économique bien visible.
En 1999, il y a eu un point de rupture, le pays a été confronté à une crise des paiements et cherche depuis une nouvelle voie en matière de politique économique. En 2001, les performances macroéconomiques se sont légèrement améliorées ; dans l’ensemble, lorsqu’on fait le bilan d’une décennie de transition en Roumanie, l’impression qui s’en dégage est qu’un temps précieux a été perdu. En 2007 on a eu un déficit budgétaire de 2,4%, qui ne situe sur le 6eme lieu en UE.
La Roumanie ne peut plus vraiment se permettre de se passer d’une approche globale des réformes, sous peine de voir sa crédibilité, qui ne s’améliore que lentement, à nouveau fortement affectée. Si le cadre macroéconomique s’est amélioré, il est difficile de faire des progrès rapides dans tous les domaines. A cet égard, une approche globale peut aider à progresser sur le front des réformes les plus importantes.
1. Les dépenses publiques
Les décisions budgétaires sont des actes d’essence politique. Dans le domaine des dépenses publiques, la marge de manœuvre des décideurs est cependant assez réduite. C’est notamment le cas, en raison du principe de continuité du service public, qui explique, dans le budget de l’Etat, l’importance des services votés par rapport aux autorisations nouvelles.
A l’occasion de la préparation des budgets par le Gouvernement et de leur autorisation par le parlement, il est tout de même possible de réévaluer les actions budgétaires et d’exprimer de nouveaux choix politiques. Ces choix résultent des procédures d’arbitrage entre les différents objectifs. Ils impliquent une redéfinition ou un redéploiement de moyens financiers disponibles.
L’un des éléments essentiels du processus de choix est l’information budgétaire dont disposent les pouvoirs publics. En dépit de son abondance, cette information peut être considérée comme inadaptée à une décision rationnelle en matière d’action budgétaire. Les administrations publiques assurent pourtant, depuis le début de ce siècle, un rôle d’importante croissante dans l’économie et dans la société. Pour le mettre en évidence, on se réfère habituellement, à l’évolution du volume et de la structure de l’ensemble des dépenses publiques. Les tendances à l’accroissement des dépenses publiques et à la transformation de leur structure sont indéniables, séries statistiques homogènes sur le long terme. Devant l’ampleur de ces phénomènes, on est appelé à en rechercher les facteurs explicatifs.
La présence publique dans l’économie est largement liée à l’importance de l’intervention budgétaire. A l’époque du libéralisme économique (XIXème siècle et début du XXème siècle), le principe du « laisser faire » régnait et les économistes du budget. Bien plus, le libre jeu des forces économiques exigeait pour son fonctionnement la « neutralité » des finances publiques. L’Etat s’interdisait donc d’utiliser ses dépenses et ses recettes comme des instruments d’intervention dans l’économie.
La grande crise économique de 1929 et les séquelles de la Seconde Guerre mondiale ont facilité l’essor de l’interventionnisme économique. L’attention était attirée sur le fait que toutes les dépenses et toutes les recettes publiques ont une incidence, directe ou indirecte, sur le fonctionnement de l’économie.
Les progrès de la comptabilité nationale et de la planification ont contribué à faire reconnaître que les masses budgétaires peuvent constituer un instrument de régulation de la demande globale, dont elles forment l’un des éléments essentiels, et que le budget sens voulu par les pouvoirs publics.
Le renouveau actuel du libéralisme économique ne conduit pas à un abandon du recours à l’action par les budgets publics car l’on sait que par leur seule existence, ceux-ci exercent une influence sur la vie économique. Il tend cependant à préconiser une nouvelle utilisation des instruments budgétaires dans le sens d’une limitation ou d’une restriction de la place des finances publiques et d’un soutien à l’efficacité supposée de l’économie de marché.
2. Notions générales. Classification
Les dépenses publiques constituent l’emploi normal des derniers publies. Elles tiennent leur nature de la qualité des organismes qui les engagent et non de celle de leurs bénéficiaires. Elles peuvent être payées à des fins et suivant des modalités très diverses.
Les dépenses publiques sont influencées par:
• Les conditions politiques concrètes dans lesquelles elles s’effectuent ;
• La forme de propriété prédominante dans l’économie ;
• Les degrés de développement de l’économie.
Les dépenses publiques englobent:
• Les dépenses publiques effectuées par l’administration centrale d’Etat
des fonds budgétaires et extrabudgétaires ;
• Les dépenses des collectivités et des organismes locaux ;
• Les dépenses financées par les fonds d’assurances sociales d’Etat ;
• Les dépenses des organismes internationaux effectuées en utilisant les
ressources financières prélevées de leurs membres.
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